Juliet Renee
QUINNS

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♠ History and the end of your personality ♠

Mrs Quinns― Richard, que font ses valises dans le hall ?
Mr Quinns― C’est fini, Gwen. Je ne t’aime pas et je ne laisserais pas une nouvelle fois ton père m’acheter !
Mrs Quinns― Tu t’en vas ? Avec cette serveuse, je suppose !
Mr Quinns― Laisse Trish en dehors de ça. J’ai envoyé les papiers du divorce à ton père. Aucune somme d’argent ne me fera changer d’avis…
Mrs Quinns― Je te préviens que si tu passes ce seuil, plus jamais tu ne reverras Juliet.
Mr Quinns― Elle sera mon seul regret. La laisser pourrir entourée dans cette famille pleine de vices.

Mr & Mrs Quinns font partis des couples créer par des mariages arrangés. Les parents de mrs Quinns sont de riches publicitaires avec une forte influence dans le monde des affaires, quant aux parents de mr Quinns se sont d’anciens acteurs à la retraite qui ont voulu mettre leur fils là où il y avait de l’argent. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que Richard Quinns tombe réellement amoureux et ne veuille annuler le mariage qui le liait à Gwennaëlle McKinley , mais à chaque tentative une liasse de billets lui tombait dans les bras et il se taisait jusqu’à sa prochaine crise. De cette union est né un unique enfant, Juliet Renee Quinns, pas véritablement un enfant désiré mais plutôt celui qui arrive au sein d’un couple pour faire taire les mauvaises langues et prouver l’amour sincère de la famille Quinns. Quatorze mois, c’est l’âge qu’avait Juliet lorsque son père eu le courage de partir, malgré la pression de ses beaux-parents et malgré les menaces de sa femme, il s’en alla pour l’Europe avec sa nouvelle épouse, laissant derrière lui une innocente petite-fille dans un monde de requins.
Juliet dû grandir - malheureusement - et l’environnement dans lequel cela se faisait ne pouvait pas construire une autre enfant que celle qu’elle est devenue. A l’âge de dix ans, elle ne comptait plus le nombre de beaux-pères qu’elle avait conduit en dépression, elle ne comptait plus - non plus - l’argent qu’elle fauchait aux employés jugés incapables et ne comptait plus le nombre de cadeaux qu’elle recevait de ses grands-parents. Pourrie gâtée, avec un sens de la morale bien particulier, Juliet était une vraie petite peste, colérique et capricieuse à souhait - aucune nourrice ne tenait plus de vingt-quatre heures aux côtés de la petite blonde - Son enfance a été ainsi - elle était la petite reine et tout le monde se pliait à ses caprices - elle voyait en chaque personne le père qu’il l’avait lâchement abandonnée et haïssait tout le monde par sa faute.

Edna― Hey Quinns. T’en as pas marre de toujours d’en prendre aux mêmes ? Il t’a fait quoi Valerio ? A moins que t’en pinces pour lui…je ne comprends pas !
Juliet― Pour lui ? On parle bien du ver gluant qui se trouve là-bas ?
Edna― Ca t’élèves d’être méchante avec les autres gratuitement ?
Juliet― Non, je n’ai pas besoin de ça. Ca m’amuse c’est tout ! Et au faite, on se connait ?
Edna― Non, j’ai cette chance-là !

Durant son adolescence, Juliet a quelque peu changer de comportement. Plus elle grandissait, plus elle comprenait son père et lui pardonnait. La pression que sa mère et ses grands-parents mettait sur elle, était telle que Juliet n’arrivait plus à les aimer. La haine qu’elle avait pour son père avait basculée sur ses trois êtres vils et surtout dépourvus de tout sentiments. Avec de nouvelles fréquentations et notamment Edna - qui allait devenir par la suite sa meilleure amie - Juliet devint un peu plus humaine. Elle réussit à partir en Europe avec Edna pour rencontrer son père, ce qui lui fit un bien fou. Avec Edna, elles étaient inséparables, elles se suffisaient à elles-mêmes. Même si par moment le côté capricieux et colérique de Juliet revenait, Edna s’arrangeait toujours pour la remettre à sa place. Vers dix-huit ans, les deux jeunes filles partirent une nouvelle fois en Europe tout le deux, et à leur retour la mère de Juliet tendit un gros chèque à Edna, lui demandant de ne plus jamais s’approcher de sa fille - qui était sur le point de se fiancer - . Bien sûr, Juliet était au courant de ce que manigançait sa mère dans son dos mais là ne voulait pas se prendre la tête avant son voyage en Europe et n’en avait donc pas parler avec Edna. Cette dernière fut déçue en découvrant que sa meilleure amie ne lui avait rien dire à propose de cela et s’en alla avec la chèque. Brisée en deux, Juliet mit plusieurs semaines avant de sortir, Edna lui manquait terriblement et au fur et à mesure qu’approchait la date de rencontre avec son futur fiancé, Juliet avait besoin de parler avec Edna. Ce qu’elle fit. Elles se retrouvèrent dans le petit studio d’Edna - rempli de cartons - sa meilleure amie lui expliqua qu’elle partait suivre ses cours à l’université à Londres, et puis emportée par le chagrin, le sentiment d’abandon et la peur de se marier avec un inconnu, Juliet se jeta dans les bras d’Edna. La nuit qu’elles passèrent ensemble avait un goût d’adieu, mais démontrait que leur relation avait quelque chose de plus qu’une simple amitié. Elles s’aimaient sincèrement au-delà de l’amitié et même au délà de l’amour. Mais c’était trop tard pour s’en rendre compte.

Nicholas― Alors comme ça, toi aussi tu as signer des papiers pour qu’on en arrive là ?
Juliet― J’avais trois ans, oui !
Nicholas― Tes grands-parents battent les miens. Ils ont attendus que j’ai sept ans et sois capable de faire une belle signature pour les papiers de mon mariage.
Juliet― Tu as l’air de bien accepter la nouvelle, toi !
Nicholas― Toute ma vie, j’ai voulu brûler ses papiers. Puis j’ai accepté la fatalité; tu seras ma femme Juliet Renee Quinns mais je ne t’aimerais pas. Je te ne promets ni fidélité, ni amour.

Avec le départ d’Edna dans sa vie et l’arrivée de son fiancé Nicholas, Juliet redevint la petite peste pourrie gâtée qu’elle avait cessée d’être en présence d’Edna. Finalement ce mariage arrangé n’était pas si terrible, Nicholas était beau garçon et surtout ils étaient pareils. Le même état d’esprit, l’envie de détruire leur famille respectives sans pour autant leur désobéir. Ils allaient se marier, avoir des enfants s’il le fallait, mais à côté de ça, ils cumuleraient les amants. Ils ne seront jamais le couple lisse qu’on attend, ils ont bien l’intention de détruire ceux qu’ils les ont créer de cette façon. Un plan parfait pour deux êtres machiavéliques tel que Juliet et Nicholas, petite ombre au tableau de ce futur couple : Ils n’avaient pas prévu d’éprouver des sentiments l’un pour l’autre, plus fort qu’une amitié. Et si finalement le mariage arrangé se transformait en mariage d’amour, les deux familles auraient gagnées ? C’est hors de question, aussi bien pour Juliet que pour Nicholas. Les sentiments faut les oubliés pour le bien de leur mission.