Lily Cassiopée
Anders

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♠ History and the end of your personality ♠

- Maman, maman !
- Oui ma chérie, que veux-tu ?
- Raconte moi comment tu as rencontré papa s’il te plait.
- Encore ? Mais tu connais cette histoire par cœur ma chérie…Bon d’accord.

C’est le 05 juillet 1986 que l’avion dans lequel se trouvait Peter Anders atterrit à l’aéroport de New-York. Le jeune homme, âgé de 26 ans était un brillant représentant d’une société de Los Angeles en pleine expansion et qui cherchait des investisseurs aux Etats-Unis. Cette fois, son travail l’avait amené à la Grosse Pomme. Peter devait rencontrer un homme qui souhaitait investir dans la société californienne. Le lendemain de son arrivée, il se rendit dans un restaurant où l’homme lui avait donné rendez-vous. Mais, une fois dans le restaurant, il constata que le potentiel acheteur ne s’y trouvait pas. A sa place se tenait une magnifique jeune femme. Cette femme, Peter ne trouva pas de mot pour la décrire. Habillée d’une jupe plissée noire et d’une chemise à jabot qui lui donnaient un air assez stricte, ses cheveux couleur d’ébène étaient relevés en un chignon. Elle se présenta comme étant la secrétaire de Monsieur Petrou et s’excusa pour son chef qui avait eu un empêchement de dernière minute. Devant pareille beauté, Peter eut du mal à chercher ses mots et puis, il se demandait si elle était assez compétente en tant que secrétaire pour remplacer Petrou. Après plusieurs minutes à avoir parlé contrat et argent, il dut s’avouer qu’elle était très douée. Les termes du contrat trouvés, la secrétaire allait partir mais le jeune Anders la retint, lui disant qu’il allait lui offrir un verre. Contre toute attente, elle accepta. Ils passèrent un excellent moment. Cette femme s’appelait Amélie. Ils se sont très souvent revus, passant beaucoup de temps ensembles lorsque leur agenda le leur permettait. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et la date de départ pour Los Angeles de Peter approchait à grand pas. Il ne voulait absolument pas quitter Amélie. Ils s’aimaient. Ils étaient tombés amoureux. Si bien que Peter fit sa demande en mariage. Demande en mariage qui fut tout de suite acceptée par la jeune femme. Après discussion, le couple décida de se marier à Los Angeles. Amélie quitta donc son New-York natal pour vivre sur la côté californienne.

- « C’est trop joli mais…Moi, je suis où ? »
- « Tu es arrivée quelques temps plus tard ma chérie. Mais ça, c’est ton histoire, pas celle de ton père et moi »

Journal de Lily C. Anders

Voilà, c’est la toute première fois que j’écris dans ce cahier que ma mère m’a offert il y a cinq mois. Cinq mois avant mon départ pour la Fordham University. Dans chaque journal intime, on y raconte d’abord son histoire depuis le début, depuis la naissance. Je n’y ferai pas exeption.

Je suis née le 19 avril 1990 à Los Angeles lors d’une belle journée de printemps. Mes parents décidèrent de m’appeler Lily – en hommage à ma grand-mère maternelle – Cassiopée. Lily Cassiopée Anders…Ca sonne bien non ? Dès ma naissance, toute la famille vint me voir à l’hôpital. Pour beaucoup je ressemblais à ma mère. Il faut dire qu’en grandissant j’ai hérité de sa chevelure brune ondulée et de ses yeux verts. De mon père, j’ai sans douté hérité de son caractère, ce qui n’est pas un cadeau. Avec mes amis, je suis très sympathique. Je leur vins en aide lorsqu’ils rencontrent tel ou tel problème, ce qui m’attire parfois quelques ennuis. Les points positifs s’arrêtent là. Et oui, je ne suis pas parfaite. Personne ne l’est de toute façon. Impulsive, j’agis souvent à l’instinct, je ne prends jamais le temps de bien réfléchir aux conséquences de mes actes. Et puis, ce que l’on me reproche très souvent c’est mon caractère de cochon. Je suis quelqu’un d’assez colérique, je déteste quand quelque chose ne se fait pas comme je l’ai décidé. Bon stop, je vais revenir à mon enfance. Avant ma naissance, mon père était devenu le directeur de la société dont il était avant représentant. Un grand bond et grâce à ça, l’argent tombait du ciel. Je passais mon enfance dans un luxueux appartement qui prenait tout un étage d’un immeuble en plein centre de Los Angeles. Ma chambre était remplie de jouets en tout genre, offerts par mes parents, les membres de ma famille et des collègues à mon père. Ma mère ne travaillait pas, elle restait à l’appartement ce qui lui permettait de s’occuper de moi toute la journée. Le ménage, c’est une bonne qui le faisait. Ma mère disait ne pas aimer nettoyer, faire le repassage et tout ça. A mes 12 ans, mes parents m’emmenèrent à une soirée mondaine. C’était la toute première fois que j’y allais. J’ai tout de suite était attirée par tous ses gens qui parlaient et buvaient du champagne. Mais ce qui m’a le plus séduit, c’était les tenues des femmes. Toutes ses femmes portaient des robes magnifiques. Et leurs chaussures…Bref, la mode venait de faire son premier effet sur moi. En grandissant, j’ai pris gout à la mode. Je regardais les défilés sur l’écran plasma du salon et je m’amusais à marcher comme les mannequins. Quand je reçu ma première carde de crédit – une MasterCard Golden s’il vous plait ! – je m’était tout de suite rendue dans les boutiques les plus huppées de Los Angeles. Chanel, Gucci, Versace, tout y est passé. Je n’avais jamais pris autant de plaisir à faire quelque chose. Vous allez sans doute me dire : « Toi tu fais des études dans le domaine de la mode. » Hé bien pas du tout ! Je fais des études de médecine à la prestigieuse Fordham University. Cette université est réservée aux gens riches, bourrés de tune, comme moi quoi. J’ai choisi de faire médecine car sauver des vies me parait très important. Pour moi, la vie est l’une des choses la plus importante sur terre. Il faut la préserver le plus possible. Depuis que je suis à Fordham, je n’ais pas beaucoup changé, je suis toujours la même, un peu plus fêtarde quand même. Chaque week-end, je sors en boite de nuit pour faire la fête. Je finis souvent la soirée avec la gueule de bois. Je me jure toujours d’arrêter de boire mais j’y arrive pas, c’est plus fort que moi. C’est comme ma dépendance à la cigarette. Je fume comme un pompier. C’est mauvais pour la santé et je veux faire médecin..Un comble hein ? Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.