Voyez vous ce gars, au cheveux long, qui passe sur la route. Les mains dans les poches, écoutant la musique qu’il entend au loin. Il sifflote l’air de la chanson, en souriant, jette des coup d’œil à la fête d’où provient la musique en cette belle journée ensoleillé sur les plages de Miami. Et ce gars là bas, qui porte son t-shirt sur son épaule. Malgré le manque d’un peu de musculation, il est plutôt beau gosse… Et voyez vous un peu plus loin ce jeune homme égaré qui pourtant attiré par la musique va plus loin pour écouter et sourire. Comme un gamin émerveillé. Et bien en vérité… Je ne suis aucun de ces gars.
Je suis ce blond au yeux bleus au visage angélique. Je suis ce jeune homme torse nu allongé confortablement sur ce transat agréable. Je suis cet homme oui, qui est en ce moment même entrain de boire un verre de whisky en compagnie de deux ravissantes jeunes femmes. A rire, à écouter cette musique qui se trouve être une playlist de plusieurs de mes morceaux préféré. Je suis cet homme qui ressemble trait pour trait à l’homme parfait dont toute ces filles rêve mais qui est dans le fond, un bel enfoiré. Mais vous savez quoi ? J’aime ça.

Tout à commencé quand je suis né. Le onze octobre de l’année 1988. Ce jour là, je crois que tout était parfait, si ce n’est une chose. J’étais né, pauvre. Ma mère avait dix-sept ans. Elle s’était fait avoir par un gars qui l’avait laissé tombé lorsqu’il avait su qu’elle était enceinte. Pourtant, elle a toujours voulu me garder. Elle a voulu tout faire pour que je sois heureux alors, elle a épousé un homme riche un an plus tard. J’ai passé mon enfance avec une cuillère en or dans la bouche, des montagnes de jouets et des gens qui m’aimaient énormément. J’étais devenu la fierté de ma belle et tendre famille. C’est vrai que je vivais un rêve. Petit blondinet aux yeux bleus, connu à Jacksonville comme on connaissait Madonna dans le monde entier. Et lorsqu’on sortait de cette ville, on connaissait forcément l’entreprise de mon père : Vanderzee’s Institut. C’est en fait un institut de beauté. Jusque là rien d’anormal, mais c’est dans cet institut, qu’apparaissait pour la première fois dans les années 50, la chirurgie esthétique. Bien sur ce n’était pas donné, c’est ainsi que mon père à pu rencontré énormément d’actrice, de chanteuse, des célébrités, des milliardaires. Peu à peu, il augmentait les prix, mais de très peu et c’est ainsi qu’il est devenu multi milliardaire. Ou même plus. Désormais, Vanderzee’s Institut est le lieu préféré des stars en matière de chirurgie esthétique.

Lorsque j’ai eu cinq ans, ma mère est décédé d’un cancer du sein. On ne savait pas comment, on ne savait pas pourquoi, mais elle venait de décédé, dans notre salon. Je crois qu’elle souriait pourtant. Elle était morte heureuse, sauf que moi… J’avais encore besoin d’elle. A la suite de cette mort, mon père à toujours été présent pour moi, il m’offrait tout, vraiment tout ce que je voulais. Et lorsqu’il n’était pas là je menais la vie dure aux nourrices et autres qui me gardait. Je crois qu’à la suite de la mort de ma mère, je suis devenu un gamin qu’on pourrait dire, dérangé. Je suis devenu un autre.
Je voulais des cadeaux, je voulais qu’on fasse tout ce que je désirais, je voulais être le roi du monde. Et avec mon père, j’étais son petit fiston, parce que lui, je le respectait. En plus, il me payait cash. Le seul défaut de mon père je crois, c’est qu’il ne se rendait pas compte des valeur de l’argent. S’il faisait tombé mille dollars par terre il les laisserait. Et c’est grâce à ça qu’il a été plus simple pour moi de gagner la blinde. Non, je ne suis pas quelqu’un de malhonnête, j’aime l’argent, j’aime tout ce qui tourne autour de l’argent et donc, je dois en profiter.

Pour en profiter j’en ai profité ! A l’âge de dix ans, je me suis payé un concert privé, pour le jour de mon anniversaire. A cette époque j’avais pas trop de bon goûts musicaux, mais c’était tout de même cool. J’avais invité cinquante personne. C’était génial. Vous voyez, je voyais la vie en grand, j’étais mature avant l’âge. Plus tard, je me voyais déjà à la tête d’entreprise, comme mon père, à la tête de quelque chose, gagné un millions de dollars par seconde. Être connu pour ma richesse dans le monde entier, et adorer ça. Mais bon, passons aux choses sérieuse : l’âge doré.

Depuis tout petit je rêvais d’être grand et quand ce rêve s’est réalisé, c’est-à-dire, le jour de mes seize ans en fait, on a pas perdu une minute pour moi. Ce jour là il s’est passé plein de truc. Mon père m’a offert une belle mère et une demi sœur : pas cool. Mais mes amis m’avaient offert une « party » inoubliable. Je vous laisse imaginer une centaine de fille sexy pour environ le même nombre de male. Mon goût pour le sexe ne s’était jamais réellement prononcé mais après cette soirée, il était certain que mon avenir doive se tourner vers cette direction.

« Un verre te tente mon chou ? »
« Viens, j’peux te faire découvrir plein de trucs cool… »
« C’est moi où il fait chaud ici ? »
« Je crois qu’on a pas eu le temps d’être présenté… »

Toute ces phrases d’approches, parmi tant d’autre. Je les ai toute accepté en fait. Mais je n’en ai retenue qu’une, la dernière. La dernière était une jeune femme de mon âge à vue d’œil, à fort caractère, tout ce que j’aimais. J’avais donc fait ma quatrième fois avec elle. Oui car c’est à cette soirée que j’ai pu découvrir plusieurs petit plaisir, grâce à mes fidèles amis qui se chargeaient de me faire découvrir tout ce que j’aurais pu avoir avec de l’argent. Sexe, drogues et alcool. Oui je sais, c’est un slogan qui sonne bien. Mais bon, revenons-en à cette quatrième fois… Après avoir de loin passer le meilleur moment de mes seize ans avec elle, le jour se levait. Elle était partie.

« LÙKAAAS! Viens voir tes cadeaux ! »

La tête dans le cul, enfilant le premier t-shirt qui me passait sous la main et habillé d’un simple caleçon en guise de bas, je descendis. Lorsque j’arrivais dans le salon, une grande blonde refaite de partout souriait comme un ange ou… Comme une pétasse. A côté d’elle, le visage cent pour cent angélique d’une jeune femme aux cheveux blonds elle aussi, mais beaucoup plus naturelle dans sa façon d’être. Je l’avais déjà vu cette fille. Ouais… Elle avait quitté mon lit. Je souriais en la regardant, un sourire charmeur.

« Je te présente ta nouvelle maman et ta sœur. Je vais me marier Lùkas. »

J’ouvris la bouche. Geste que je ne laissais pas durer et remplaçait par un sourire. Je m’approchais alors de ces jeunes femmes et les embrassais, regardant au passage profondément dans les yeux de… Ma sœur. Puis, je fis une accolade à mon père, lui tapotant le dos.

« C’est génial pa’, vraiment. Veuillez m’excuser quelque minutes, je vais m’habiller plus convenablement. »

Je ne voulais pas faire de peine à mon père en paraissant choquer. J’avais rien contre une nouvelle mère, ni une nouvelle sœur… J’y croyais pas. Je montais dans ma chambre en courant. Une fois la porte franchis, je pris la première bouteille qui me passa sous le nez. Rhum. Je buvais, pour finir la bouteille par la suite. Qu’est-ce que j’avais fait ? J’aimais une fille qui était ma sœur ?! Enfin j’aimais… J’appréciais passer du bon temps avec ma sœur. Cette phrase sonnait si faux… Pourtant… C’était vrai. Quelqu’un frappa à la porte. Une femme. Évidemment, c’était ma sœur.

« Tu le savais n’est-ce pas ? »
« Oui. »
« Pourquoi t’as fais ça ? Pourquoi t’as fais ça putain ?! »

Elle ne répondait pas, tête baissée. Elle avait honte ? Sans doute. Sauf que moi, après la honte en général il y avait le regret, puis l’envie. Si elle fonctionnait comme moi ?

« On est pas vraiment frère et sœur… »
« Mais tu savais. J’comprend pas… »
« Lùkas. Tu sais garder un secret ? »

Je l’a regardais par la suite, de manière à lui dire que oui. J’en savais trop rien en fait, personne m’avait jamais confié un secret. Mais bon, j’allais bien voir. Je n’eus pas eu le temps de la questionné du regard qu’elle posa ses lèvres sur les miennes et me renversa sur le lit, dominatrice. Elle s’arrêta, me regarda puis…

« Je t’aime. »

Je ne fis rien, j’étais tétaniser par cette idée, par l’amour, par tout ça. Moi, je l’aimais ? Ça faisait quoi d’aimer, d’aimer vraiment ? Maintenant que j’avais goûter au sexe, je préférais peut être ça ? J’en savais rien. J’arrêtais ma… sœur, qui commençait à me déshabiller sensuellement.

« Je… Je pourrais jamais te promettre ça, je… J’aime le sexe. »
« Ah oui ? Tu veux juste coucher avec moi c’est ça ? »
« Non ! Enfin, si ça me plairait bien mais, j’veux pas te faire de mal. »
« Ok, ok. Bah tu sais quoi ? On va jouer à un jeu. Ne tombe jamais amoureux, je ferais de même maintenant que j'ai compris la leçon. »
« Pourquoi… ? »
« Tu verras comme ça peut faire mal d’avoir un jour le cœur brisé. »« Je… »
« Lùkas, on baise point. »

Je ne fis rien, elle continua ses faits et geste pour me refaire un cadeau d’anniversaire…
Ne jamais tombé amoureux ? Et si je relevais ce défi ? Après tout… Je venais de lui briser le cœur. J’allais peut être être comme ça plus tard ? Un sans cœur, insusceptible, qui ne pense qu’à son plaisir personnel, qu’à sa thune, qu’à boire, qu’à avoir des femmes dans son lit vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Et bien, dans le mille. Je suis devenu comme ça et vous savez quoi ? J’aime ça. A quoi bon aimer ? Profiter de sa jeunesse c’est essentiel non ? Moi je voyais ça comme ça. Alors vous aurez beau me détester, je suis comme ça, je ne changerais pas.

A cause de ma mère trop collante, protective et qui disait toujours « non », je suis partis de chez moi à l’âge de dix-huit ans. Je suis parti, à New York. Une ville active, une ville où j’aurais su trouver tout le bonheur qui me manquait chez moi, à Jacksonville. Une ville où je n’aurais peut être plus eu ma sœur qui me rendait nostalgique à chaque fois que je croisais son regard.
New York. Là bas, je m’étais dit qu’il serait peut être intéressant de rencontrer des gens de mon âge et plus ou moins différent qui m’auraient rendu, heureux, jeune et con. Sachant que mon cursus scolaire était un fiasco, le seul domaine dans lequel je pouvais envisagé d’être accepté, c’était le sport. Je ne vivais et ne jurais pas par ça, mais il est vrai que j’aimais me défoulé de cette manière et que j’aimais aussi courir, exercer quelque chose de vraiment viril, entouré d’hommes et non de femmes. J’aurais pu envisagé un cursus musicale mais, je ne savais ni chanter, ni jouer d’un instrument, j’aimais simplement écouter de la musique et la partager.

« Je suis comme un charmeur de serpent. Je joue de mes atouts, pour rendre quelqu’un confiant, puis je dompte cette personne, je l’hypnotise à ma façon et je la manipule à souhait. Je ne suis pas méchant, seulement un homme qui n’aime pas s’ennuyer à faire ce qu’il n’est pas. Songez y un jour. »